Élisabeth Vigée-Le Brun

Elisabeth Louise Vigée Le Brun (1755-1842) est née à Paris en 1755. Son père était un artiste à succès qui encouragea son intérêt pour l'art. Elle a été apprenti chez Gabriel Briard, et elle a reçu les encouragements des artistes bien connus Joseph Vernet, Hubert Robert et Jean-Baptiste Greuze. Adolescente, Vigée Le Brun avait déjà commencé à attirer des clients fortunés qui voulaient faire peindre leurs portraits et, en 1774, elle fut acceptée dans la guilde des peintres de l'Académie de Saint-Luc, ce qui augmenta sa publicité. En 1776, elle épousa un marchand d'art, J.-B.-P. Lebrun. Sa grande opportunité est venue en 1779 lorsqu'elle a été convoquée à Versailles pour peindre un portrait de la reine Marie-Antoinette. Les deux femmes sont devenues amies et, les années suivantes, Vigée-Lebrun a peint plus de 20 portraits de Marie-Antoinette. Elle a également peint un grand nombre d'autoportraits, dans le style de divers artistes. En 1783, Vigée-Lebrun est acceptée à l'Académie royale. Au déclenchement de la Révolution en 1789, elle quitta la France et vécut pendant 12 ans à l'étranger, voyageant à Rome, Naples, Vienne, Berlin, Saint-Pétersbourg et Moscou, peignant des portraits et jouant un rôle de premier plan dans la société. En 1801, elle revient à Paris mais part bientôt pour Londres, où elle peint des portraits de la cour et de Lord Byron. Plus tard, elle est allée en Suisse (et a peint un portrait de Mme de Staël) puis de nouveau (vers 1810) à Paris, où elle a continué à peindre jusqu'à sa mort. Vigée Le Brun était l'une des portraitistes les plus techniquement de son époque. Elle a peint 900 tableaux, dont quelque 600 portraits et environ 200 paysages.